Écritures 

Dédicace :
à tous les voleurs de livres et à ceux qui ne peuvent accéder à l'internet,
et à toi gentil visiteur qui perd son temps sur ces pages futiles.

 

   

à écouter en entier svp, merci

 

Contes
pour adultes

 

Yan Kraffe


 

"Vouloir conserver le passé nous rend vulnérable, et pourtant nous vivons le passé. La médiocrité est enlisante tant que le futur est nié."


Horion en zyzétése pour mieux (?) chasser l'intrus dont le myrte est voué à son nombril.

 

Une vaste chambre aux murs couturés d'affiches style
"WHY" et "CHE"

 

trois matelas, une table encombrée, une ampoule nue au milieu du plafond, trois hommes...

A- Ho ! Hé ! y'en a un qui encore veut parler de nous.
B- Intéressant.
C- Vos gueules les gars, vos gueules, laissez, moi me branler dans le silence.
A- Mais écoute, y'a un qui comme ça veut parler de nous.
B- Ha bon ? Y z'ont plus de dioxine cette année ?
A- Déconne pas, c'est intéressant...
B- Des fois que ta pension pour ton bras en moins soit dévalorisée.
C- Et ma queue les gars, et ma queue ?
B- Arrête, merde, c'est chouette y'en a qui se souviennent.
C- Demande à ma mère et à celle de mon père...
A- OK, OK ! Si on peut pas rigoler.
C- Haaa ! c'est bon, la prochaine fois je vise la lampe au plafond.
B- Non mais, regarde ce dégueulasse, il en met partout.
C- Et ton mec, y veut pas en mettre partout lui aussi, avec la merde en plus ?
A- Au fait y'a un job au Nicapala.
C- M'en fiche, j'ai déjà une croix.
A- Deux briques, de l'encadrement, du matos russe.
B- Ces bonnes vieilles Kalachnikoff... Quand ?
A- Un mois, j'ai nos accomptes.
C- Et ton mec qui voulait écrire nos mémoires ? Le divorce ?
A- Il vient.
C- Le con.
B- Ben ouais, s'il revient ou pas il n'aura plus rien à dire.
C- Dommage, il ne pourra plus se raconter au travers des autres.

Chaque inclination enchanteresse de l'orgueil et de son ego conspire à maintenir l'illusion.


Nue sur une plage.

La femme ennuyée décide une retraite.
Condamnée à un relatif inconfort, elle se contraint à réapprendre à vivre selon les normes qu'elle croyait perdues.

Les mouvements du soleil, le rythme du temps et de la mer structure sa vie.
Peu à peu elle réapprend des gestes éternels dans lesquels sa nature profonde trouve sa réalité.
A l'échelle zéro de la vie, elle entre en communion avec les grands vides cosmiques du vrai.
Lentement dans le silence de son âge et de son intelligence, elle perçoit sa voix venue du fond des âges. Voix profonde et aiguë semblant vouloir la guider.
Magnétisée par ce mystère, le féminin se laisse mener sur le chemin rocailleux au bout duquel l'attendent ombres et voix.
Cette plage, ce sable et la mer portent imprégnés dans leur chair des mots que le verbe ne doit pas prononcer.
Pénétrée par les forces telluriques, la femme en question enfante le monde, la création.
Tu donnes ton corps à un courant d'onde vivante et fraîche, la nuit te retrace les chemins des civilisations perdues.
Te séchant nue, dans le vent porteur de légendes, tu deviens savoir et vision.
Enfin devant le feu, isolée et inconsummable qu'aucune main n'entretient, tu redeviens femme, prostituée universelle, maîtresse du monde, compagne bachique d'Apolonyus de Tyane.
Tu entres dans l?univers de jouissance intégrante où tes cellules se dissolvent dans un grand tout.
L'ultime spasme de la connaissance.
L'aube.
Jaillie, née une deuxième fois à la lumière sur la frange d'écume de la nuit, tu reprends ton chemin familier aux dimensions que seulement tu découvres.
Tu ne regardes plus, tu vois.
Quelques instants plus tard, rentrant dans la vie urbaine, tu ris, rire mêlé de larmes paisibles.
La faim te pousses vers la nourriture. Tes mains se laissent guider vers les infinis simples de la substance.
C'est presque avec mépris, sinon une curiosité ironique qui te sépare des objets que tu reposes dans ta valise.
La démarche a changée, tu souris, domines les objets et les hommes passant comme dans un kaléidoscope futile.
Revenue en ville avec la conscience que tout est vrai, tu auras ramené ce qui t'entoure à sa juste mesure, à tes besoins réels.



Lettre

Monsieur,

J'ai l'honneur de vous demander d'apprécier ma candidature avec l'attention la plus dissolue.

En effet, j'ai pu remarquer, non sans une certaine émotion, votre annonce parue dans la presse de ce matin, elle me sied, elle me plaît.

Le poste que vous avez le courage de proposer n'est pas sans un certain attrait pour celui dont l'esprit toujours en éveil est à la recherche d'émotions fortes.

D'autre part les voyages m'ont toujours attirés, surtout l'Afrique malgré les fortes chaleurs y régnant.

Je regrette cependant, à mon corps défendant de penser me retrouver loin de ma maison, et boire de mauvais cafés entre deux engins mécaniques et guerriers que vous proposez à entretenir pour cette guerre dans de lointaines contrées.

J'ai le regret, Cher Monsieur, de vous informer que je suis dans la triste obligation de décliner votre offre d?emploi parue ce matin dans la presse.

Cordialement,

JPR Kraffe


L'or du Rhin et la gifle.


Pervers le clou bougeait chaque fois que le car passait. Aveugle et précise une main experte repoussait
le cadre dans l'alignement des fleurs de la tapisserie, juste entre le chardon et le bégonia. La tapisserie
était déjà là. Le chef d'oeuvre à la bougeotte vient d'un oncle de Paris. Le clou tient, une pince pincée
fermement ne put l'ôter de son mur préféré. Quelle poigne l'y planta?

Autour la tapisserie s'abîmait un peu? Nenni de le scier, un tableau lui fut confié, et quelles croûte! Dans le couloir pour que l'oncle riche et mourrant l'y vit lors d'une éventuelle visite.
Les chers neveux.

L'héritage acquit le clou bougeait toujours, sans tomber. Le cadre laid comme l'huile qu'il entourait, prônait dans ce couloir éclairé de deux baies lumineuses. Le geste achevé la main baguée saisit cette toile pour le poser sans colère dans la poubelle ramassée le matin, demain.

Ecoeuré de tant d'hypocrisie, isolé encore après une si grande passion morte dans l'incohérent sordide de l'égoïsme, vieilli et peu vaniteux le clou tomba.

Un car peu après passa, le mur découragé remua dans ses entrailles, la tapisserie se décolla un peu entre le bégonia et le chardon.


Miss Butterfly

Depuis qu'elle était enfant elle s'entendait appeler mon poussin, ma biche, mon lapin, mon oiseau...

Et elle continua toujours à croire qu'elle était tout cela à la fois. Les jours passèrent et la jeune fille romantique le soir se transformait une fois en colombe, une fois en agneau une autre en chat.
L'école ne lui plaisait guère car elle trouvait que ses camarades ne l'aimait pas. Elle préférait être chez elle et elle y dansait à longueur de temps.

Un dimanche ses parents, ses tantes et ses cousins organisèrent une grande sortie, un déjeuner sur l'herbe. Ce fut la fête, autant de la préparer que de s'y rendre. Ils s'installèrent sur le plateau qui dominait la petite vallée et trouvèrent un bouquet d?arbres pour s'abriter du soleil.

L'été explosait de fleurs des champs, mille oiseaux chantaient et des papillons voletaient de ci de là.
Elle se mit à danser, elle se sentait enfin si libre et si heureuse. Sa mère s'extasia devant tant de grâce.

'Viens m'embrasser mon joli papillon' dit-elle. La nubile enfant qui déjà rêvait n'entendit que le nom et suivit un frère papillon qui lui aussi ivre de soleil tourbillonnait près d'elle.

Arrivée au bord du plateau elle continua et sa famille la vit danser et voler tout droit vers le soleil.
Elle ne revint jamais plus, se trouvant si bien dans sa vie de papillon.


Compagnon

L'incartade réprimandée sévèrement, il retourne vers l'établi.

Déçu, l'apprenti ralentit son geste, sa petite rage traduite en une râlerie intérieure l'envole sur la glaise.

L'ongle est gris de poussière du rien qui ôté, rajouté, transforme l'argile en vase.

Bigre en vase !

En chef d'oeuvre, en art. Le maître lourd d'ans routiniers escompte du talent de l'ouvrier bruyant, bouillant, brouillon, grognon. Il a la pâte.

La précision du geste s'acquiert, se libére. Être aliéné pour jalouser la liberté.

Quelles conneries ces salades. Savoir un pouvoir.

L'élève courageux de paresse s'enfuit dans le dessin sortit de la paume burinée par l'apprentissage.
Le tour tourne, le sil monte, descend, s'élargit, gonfle et le coeur ému fait de la boue une forme comme on en trouve dans les espaces interdits des natures sans humains.

Le col s'affine, la lèvre se lippe au bord du bec, le pied trapu et aérien ne résiste pas à l'envi de tourner plus régulier.

L'objet déjà naît.

Devant l'établi encore il se retourne étonné du rythme musical de l'outil, du silence de l'arpette.
Le dos du merdeux est droit. ses coudes près du corps. Les reins cambrés.

Allons voyons plus loin et sur l'ouvrage oublions nous, cette impression n'est peut-être que rêve.
Un geste brutal et sauveur empêche cet idiot sot et timide de détruire ce qui coûta la vie du compagnon de son père, du père de son père, de ses pairs.

Bientôt au camelot il fera savoir qu'un tour est libre pour celui qui veut vivre avec la terre.

Au gré des campagnes, parfois un homme s'arrête dans une auberge et simplement:

'Une chambre, un couvert et l'adresse du potier, je suis compagnon.'


Oubli

 

Dès l'heure où la fleur se referme, après
que l'enfant se soit endormi, les fumées
au-dessus des chaumières s'effilochaient dans
l'incertitude de la nuit bruissante de soupirs
et de tous les rêves enfouis par la léthargie
d'une fatigue complaisante, elle se lève.

Ses gestes sont lents et précis à se revêtir
dans une hâte tranquille, vers quel destin réservé,
sinon où se situe le jardin secret dans lequel
un rêve n'est point satisfaction à son épanouissement,
se dirige-t-elle?

Langoureux éternel de féminitude éclaboussant
de jeunesse qui après les heurts diurnes
ôte au lit douillet la douce chaleur du corps
épanoui de notre héroïne se regardant
un instant dans la magie du miroir
près de la porte franchie
silencieusement.

La nuit attend, infini des étoiles
respectant la douceur d'un pas aérien
sur l'herbe tendre du vallon
grouillant de secrets,
elle atteint le bord du lac.

Enfin arrivée, elle la retrouve et l'enfile vite.
Son mari ne saura pas ce qu'elle perdit
par cette journée ensoleillée
près de la meule du bord du lac.


Guerre

Un drapeau de mission sur le toit !
C'est ici Fred, largue le papier.
Sam balance le son, nous y sommes.
OK les gars, c'est bon, le boulot est fini.
Rentrons.

Les hélicoptères ont lâché une tonne de tracts,
Les haut-parleurs sous les appareils
ont déversé le discours enregistré :
Quittez votre village, l'ennemi arrive.
Demain nous bombardons.
Quittez vos maisons, fuyez.
L'ennemi est bientôt là.
Nous allons tout détruire.

Un drapeau de mission sur le toit !
C'est ici Al, largue les bombes.
Peter, balance les roquettes, nous y sommes.
OK les gars, c'est bon, le boulot est fini.
Rentrons.

Les avions ont lâché une tonne de napalm.

C'était un autre village.

Il y a une mission dans chaque village.
Tout cela n'est qu'une regrettable erreur.



Synopsis

Le piano venait d'être réaccordé.


C'était un jour de fermeture comme les autres depuis que Paul et Angie avaient pris le Bar dans cette petite ville aux portes du désert.
Cette petite ville devenait aussi insupportable que les autres... que les autres petites villes qu'ils avaient fui pour le bruit, l'air irrespirable et l'anxiété grandissante sur le visage des gens.
Chez Paul et Angie, George l'aveugle, Franck le tubard et John l'ex-mineur. Trois juges qui condamnent.
C'était un peu comme une famille diraient certains.
Les sociologues appellent ces individus des inadaptés, un phénomène vieux comme les villes.
Les Butch ont essayé longtemps la recherche des solutions nouvelles, un échec.
Personne ne s'était aperçu que l'osso-buco était très bon, ils préféraient tous s'occuper avec des questions sans réponses complètes.

Steve depuis sa nomination avait plus que bu et tenait encore le coup, il n'était pas assez ivre. Un jour comme celui-la il ne voulait pas être inconscient! Les autres le tenait pour inoffensif. Lui était convaincu du contraire, quelque chose avait changé et les gens allaient changer d'avis à son sujet. Le minable qu'il avait trop longtemps été ne voulait plus l'être.
Steve pour s'excuser (son style à lui, avant) a aidé Angie dans ses besognes ménagères. Mais la puissance nouvelle est un jouet que l'on n'oublie pas, surtout le premier jour. Steve alors a eu un geste déplacé pour prouver à Angie que Steve, Steve Renucci était désormais quelque chose et qu'il fallait compter avec lui. La remise en place a été brutale, Angie c'est pas du fragile.
William, et Trent, les deux jobards, sont entrés en trombe. D'après eux, ils seraient en cavale, les flics aux trousses.
Paul ne considérait pas qu'un policier fasse la loi chez lui. Il savait que la police n'avait pas toujours raison, et même...
Steve se méfiait du paquet d'explosif qu'étaient les deux jobards.
Le premier des deux s'appelait William, le fils du maire, une fripouille toujours prête au pire. Steve qui venait de gaffer avec Angie se dit qu'il avait le temps de voir si dans ce cas il n'y avait pas un bout de galon à ramasser. Mais surtout il craignait la susceptibilité des deux jobards. Mais secrètement il décida que la journée serait très bonne pour lui.

Dans le bar c'est le silence qui régnait en maître absolu. Chacun observait les autres, plus, ils se méfiaient les uns des autres. Le rôle du chat n'était pas encore attribué, l'atmosphère s'appesantissait. Les trois juges surveillaient Steve et prouvaient que la puissance n'appartenait encore à personne.
Tout le monde pour des raisons trop personnelles cachait les jobards de la police. La police c'était le vieux Sandy, et le jeune idiot poli, zélé et gaffeur. Un nouvel inspecteur à l'insigne trop neuf, un emmerdeur dont la présence prouvait que le témoin, un autre emmerdeur, se trompait.
L'ambiance ne s?améliorait pas.
Sandy qui saignait du nez se faisait soigner par Angie, bien obligé. Sandy aimait bien les Butch, Paul et Angie, des gens pas comme les autres qui sauraient leur faire un peu de morale comme pour avoir l'air d'être comme les autres.
Sandy a emmené le nouveau poursuivre ses recherches ailleurs. il avait quand même un doute sur les bonnes intentions de Steve, il le dit à Paul avant de sortir.

William et Trent commençaient à s'habituer dans les toilettes où ils se cachaient. Ils s'étaient fait passer pour des policiers et forçaient les automobilistes à payer un péage. Franck leur avait demandé pourquoi. William était fier. Il avait parié avec un collègue que la peur de l'uniforme pouvait permettre n'importe quel abus. Steve pris à parti avait voulu arrêter les deux compères. Ca s'est terminé par le KO de Steve.
Cette nuit là, la police avait bien besoin de se faire panser ses blessures.
Vexé, Steve qui avait foi en son arme voulait enfermer tout le monde.
Paul prudent avait déchargé son revolver après avoir viré William et Trent, ce qui obligea Steve à téléphoner à Stephen, un collègue policier.
Steve complètement ivre dansait au milieu de la piste quand entra Stephen. Stephen se dit que Steve Renucci se fichait vraiment de lui. Stephen préféra repartir pensant que Steve qui lui avait dit qu'il été retenu de force devait allait se faire voir avec son petit bout de grade qu'il venait de gagner.

Steve avait beaucoup bu sous la menace des juges, il était malade et pour le jugement ils décidèrent de le dégriser. Pendant son procès il naviguait de l'incrédulité à la peur que tout ça ne soit pas une blague. Surtout quand il fut condamné à mort et à subir quelques épreuves expiatoires. Paul qui le défendait finit par prendre le parti de l'indifférence quand il vit que John, Franck et George avait plutôt l'air de s'amuser aux frais de Steve que d'avoir l'intention de l'éliminer.
George s'est désolidarisé des deux autres quand ils décidèrent qu'il fallait brûler Steve. Steve était sur qu'il allait mourir.
En sortant ils annoncèrent que la sentence allait avoir lieu à l'extérieur. Steve était de plus en plus malade, il s'accrochait à la porte quand celle-ci s'ouvrit sur un chauffeur de taxi assoiffé. Steve avait cru qu'il s'agissait d'un envoyé des juges.
Il sort en courant.

Un bruit terrible d'accident fit croire à tout le monde que Steve était mort, surtout quand ils apprirent qu'il avait eu quelqu'un d'écrasé.
John et Frank sont revenus pour s'excuser auprès de Steve, mais apprennent sa mort.
Le spectacle continue, ils ont achetés des croissants, alors Angie leur fait du café.
Steve cet imbécile de flic, pas un méchant homme, un sot, oui.
Oui les bottes sous la voiture étaient bien celle de cet idiot de flic nouvellement promu inspecteur.

Sur le pas de la porte un bruit de pas et l'enfant des Butch qui salut l'arrivant par un fou rire bruyant.

Steve fait son entrée dans un silence glaciale mêlé d'épouvante en affirmant que l'enquête sur l'accident de la nuit ne lui laissé aucun instant pour dormir.

Le croissant de John est tombé dans la tasse comme une épave après la tempête.


Les caractères

Angie Butch femme de Paul, en harmonie avec lui, elle n'est pas parfaite sinon elle serait triste.

Paul Butch a préféré fuir le monde après l'avoir affronté.

Steve Renucci Après 10 ans d'échine courbée il vient d'être promu inspecteur, il va leur en faire voir.

George McCullyck Universitaire, camionneur, aveugle, moraliste.

Franck Benkermam Mort en sursis, tuberculeux, hors course.

John Simmons Pianiste noir, ancien mineur, agressif par excès de sensibilité.

William Harrison deux compères tristes et méchants, dépendants
& Trent Smith l'un de l'autre, amoraux comme la bourgeoisie d'où ils viennent.

Sandy le flic noir, brave et sûr de lui, pas pressé.

Stephen le gros sergent inoffensif qui suit le règlement.

Un chauffeur de taxi un chauffeur de taxi

Johnny enfant de Angie et Paul.


Être sportif



La Coupe d'Immonde (et hop une chopine)
Je ne suis pas de ceux qui travaillent, chômeur mais Professionnel, je sais donc l'importance du temps n'en ayant jamais assez pour ne rien faire.
Aussi je prends la Liberté de rédiger ce poulet avec cette fatuité qui m'est habituelle.

Je vous serais obligé de bien vouloir considérer mon éventuelle et fière candidature à la noble équipe de foute de ce pays (ce genre de phrase est la Grandeur de la Francophonie 'Voltaire').
Mon ego inassouvi de sensations fortes me conseille d'opter pour un poste de spectateur.
Spectateur mais pas hooligan, juste le vrai sportif mais pas Belge, avec un petit écran (de fumée, y'a pas de redevance avec ce genre d'écran Tibétain).
PS: je peux sans doute vous transmettre un certificat médical me conseillant de faire de l'exercice ?
Je pense (sic) pouvoir accomplir cette fonction avec autant de passion que de dédain.
Ouaip, j'en entends un dans le fond qui comme qui dirait que si les joueurs touchent et la balle et un pactole, un spectateur devrait coté billet ...etc...
J'lui fiche mon billet qu'il devrait pas penser comme un apologiste du déclin de l'assouvissement de mon ego (et hop une chopine). Non mais !
Le spectateur est l'égal des pousseurs de cailloux. C'est pas de l'égalitarisme mais l'expression à peine revancharde d'un mec qui enfin pourra voir un match de qq chose (et hop une chopine), car j'ai horreur de ces ébats athlétiques (c'est ce toubib qui insiste).
A vrai dire j'avoue qu'ici s'affirme ma volonté opiniâtre de faire comme tout le monde, ÊTRE SPORTIF ! Mon rêve ultime, si ultime que je ne l'ai jamais rêvé. (L'auteur est un idiot 'toujours Voltaire')
Je souffre (et hop une chopine), je ne souffre plus.
Soyons sérieux, merci, un projet de Loi est important sur ce point... Joueur spectateur : même combat.

A bientôt les amis, à l'occasion j'aimerai négocier de l'accès aux imprimeries clandestines,
sinon revoir le statut du Capitaine des pompiers qui pleure dans son casque...
(et hop une chopine)

Pauvre mais au Net (pas Voltaire mais Anatole France)

(E-mail envoyé á Matt Le Chien pour son Posanis... Je n'ai jamais eu de réponse?)

©1999 jpr kraffe

 

 


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